Le stress …. C’est un mot que l’on entend de plus en plus … Souvent quand on pense stress, on pense à un stimulus extérieur qui est venu nous perturber, nous « tendre » intérieurement comme une deadline au boulot, une dispute ou des tensions avec l’entourage, ou d’autres soucis qui viennent perturber notre équilibre « mental ». Le fait est qu’on oublie souvent le stress « intérieur » qui peut être plus insidieux mais qui pour autant crée la même accélération dans notre rythme cardiaque et qui est bien perçu par notre cerveau (même s’il passe plus inaperçu pour nous même)!
Mais à quoi correspond ce stress intérieur ? et bien il se rattache à nos émotions négatives (conscientes ou inconscientes) mises sous le tapis pour éviter d’heurter ou de faire de la peine (par exemple) mais qui crée une insatisfaction ou même de la rancœur et de la colère, à une ambivalence dans son désir d’enfant, à une peur inconsciente de devenir parent, à un blocage non résolu avec sa mère ou son père, à des croyances limitantes, ou à une projection négative du futur comme si on imaginait les choses qu’en négatif ….
Hors, le stress (extérieur ou intérieur) est l’un des principaux perturbateurs endocriniens !
Chez les femmes, il peut altérer la production des hormones qui contrôlent le cycle menstruel et le fonctionnement des ovaires et entrainer des cycles irréguliers. Il diminue aussi la libido et contribue à l’augmentation de la graisse viscérale qui engendre elle aussi des problèmes hormonaux et augmente le risque d’infertilité.
Chez les hommes, le stress peut entraîner une baisse des niveaux d’hormones sexuelles et une diminution de la qualité et de la quantité des spermatozoïdes .
Mais comment a-t-il « ce pouvoir » ?
De façon hyper schématique, c’est le cerveau (et plus précisément l’hypothalamus) qui reçoit l’information de « stress » et qui sécrète une hormone : la CRH.
Cette hormone est réceptionnée par l’hypophyse qui en sécrète une autre en réponse : l’ACTH.
Cette dernière est détectée par les glandes surrénales ( deux petites glandes situées au- dessus de chacun de vos reins) qui sécrètent normalement de l’adrénaline et du cortisol.
Le cortisol est très important : c’est lui qui permet la libération du glucose dans le sang, carburant de notre corps. Mais lorsqu’il est sécrété de façon chronique, le cortisol a un effet pervers : il mobilise la même « tour de contrôle » que le système reproducteur ( à savoir hypothalamus et hypophyse qui produisent respectivement la GnRH, la FSH et la LH qui sont des hormones utiles et même indispensable à la reproduction) et il vient se placer en concurrence avec la sécrétion des hormones ovariennes !
Le problème c’est que le cortisol gagne toujours sur les œstrogènes et la progestérone car nous fonctionnons en priorité pour la survie et pour le cerveau quand il y a stress, il y a danger et donc le mode survie s’active surtout si le stress est chronique !
Résultat : plus d’ovulation ou alors des ovulations de mauvaise qualité, mal stimulées par le cerveau. Ainsi une étude a révélé que les femmes plus stressées avaient 29% de probabilité de grossesse en moins.
Heureusement il existe des techniques pour apprendre à soulager son stress, à régler des conflits et à se libérer des émotions engendrées par ceux-ci, à se libérer des blocages (conscients ou inconscients) qui affectent le cerveau dans son rôle de chef d’orchestre de l’ovulation et de nombreux outils peuvent vous aider : l’hypnose, l’EFT (qui est une technique de libération émotionnelle), de l’activité physique, de la cohérence cardiaque, de la méditation et de la visualisation ainsi qu’une alimentation saine et équilibrée vous permettront de réduire ce stress et d’améliorer votre qualité de vie.
D’ailleurs le programme d’accompagnement de 4 mois que nous avons créé, intègre plusieurs de ces outils pour vous aider à vous libérer de « ces tensions » et vous sentir plus stable émotionnellement.